Une soirée placée sous le signe des réussites professionnelles… et du sens.
C’est dans cette atmosphère que s’est déroulée la 6ᵉ édition du Prix ABIME Tourisme et du Prix Femme Internationale, au Centre de Congrès Frei Caneca, à São Paulo, en clôture de la renommée Expotel – Foire Internationale de l’Hôtellerie.
Imaginée par la journaliste Vera Tabach, présidente fondatrice de l’ABIME (Association Brésilienne de la Presse des Médias Électroniques et Numériques), cette soirée a réaffirmé le rôle du journalisme comme moteur de valorisation du tourisme, de la durabilité et du leadership féminin.
Avec le soutien constant de l’entrepreneur Richard Manoel, président du Groupe eSocial, Vera Tabach a orchestré une soirée brillante, où des professionnels du tourisme et de la communication ont été distingués pour leurs parcours marqués par l’innovation, l’engagement et l’impact positif.
« Ce prix rend hommage à celles et ceux qui, avec passion et compétence, façonnent l’image du Brésil que nous voulons partager avec le monde. Nous valorisons celles et ceux qui transforment les rêves en destinations, et l’information en levier de transformation sociale », a déclaré, émue, Vera Tabach lors de son discours d’ouverture.
Créé en 1978, le Prix Femme Internationale – qui rend hommage depuis toujours à des femmes visionnaires – a également été mis à l’honneur. L’édition 2025 a conservé l’essence même de cette distinction : reconnaître les femmes leaders qui, avec courage et sensibilité, œuvrent à la construction d’une société plus juste, inclusive et plurielle.
Renata Tabach, présidente exécutive de l’ABIME, a célébré ce moment avec enthousiasme aux côtés de ses filles, Fiorella et Maria Cecília, toutes deux animatrices du programme jeunesse Clube da Criança :
« Nous vivons un nouveau cycle de la communication. Et au-delà d’informer, notre rôle est d’inspirer. Ces prix illustrent l’engagement de l’ABIME pour l’éthique, l’innovation et la valorisation des talents qui changent la donne. »
La soirée a aussi pu compter sur le soutien de la conseillère municipale Edir Sales, de la Dre Sueli Lavagnini Fernandes, de l’Expotel dirigée par Bruno Omori, du Groupe eSocial, ainsi que des médias Portal Alto Tietê, Portal Notícias Diárias, Revista Impacto Social et Paxtour Ônibus e Receptivo.
L’organisation a été assurée avec élégance et émotion par les maîtres de cérémonie Leniza Krauss et Manoel Costa.
La relève en lumière
L’un des moments les plus touchants de la soirée a été l’intervention de la jeune Sofia Bornschlegell, membre du Comité Kids et Teens de l’ABIME. Elle a livré une réflexion profonde sur l’importance du tourisme durable, avec le regard lucide et éveillé de la jeune génération. Son discours a ému l’assemblée, rappelant que l’avenir de la planète repose sur la conscience collective et l’engagement écologique de nos dirigeants d’aujourd’hui.
À l’issue de l’événement, une délégation de journalistes de l’ABIME s’est rendue à Socorro (État de São Paulo), une ville nichée dans la magnifique Serra da Mantiqueira, qui s’impose aujourd’hui comme l’une des destinations les plus séduisantes du Brésil.
Dotée de paysages naturels à couper le souffle, d’eaux cristallines aux vertus thérapeutiques reconnues et d’une politique exemplaire d’accessibilité, Socorro est devenue un modèle de tourisme inclusif et durable.
Située à environ 130 km de São Paulo, la ville est classée station thermale et propose une large palette d’activités pour tous les publics : sentiers écologiques, sports d’aventure, hébergements adaptés aux personnes en situation de handicap, et une gastronomie locale authentique ont séduit les journalistes venus participer au XIIe Congrès National de l’ABIME.
L’accueil chaleureux des habitants, véritable marque de fabrique de Socorro, s’est ressenti à chaque rencontre, chaque échange, chaque paysage.
« Être à Socorro, c’est se reconnecter avec l’essence même du tourisme : une expérience qui touche l’âme », a résumé Vera Tabach.
Un congrès engagé et inspirant
À Socorro, le congrès a ouvert le débat sur les nouveaux chemins de la communication numérique au Brésil, tout en offrant une immersion dans les pratiques du tourisme régénératif, du leadership local et des stratégies d’innovation dans l’hôtellerie.
Les participants ont rencontré des responsables publics, visité des projets exemplaires en matière de durabilité et d’inclusion, et découvert un territoire profondément engagé dans une vision humaine et responsable du développement touristique.
Au fil des jours, chacun a pu ressentir que Socorro est bien plus qu’une ville : c’est un récit vivant d’appartenance et de transformation. Pionnière en accessibilité, elle figure parmi les premières du pays à avoir sérieusement investi dans l’adaptation de ses sentiers, hébergements et attractions naturelles pour tous.
Ses eaux minérales, issues de la Serra da Mantiqueira, sont réputées pour leurs bienfaits depuis le XIXe siècle. Socorro brille aussi par la qualité de son artisanat, ses foires gastronomiques et ses festivals culturels, où tradition et modernité se rencontrent.
« Organiser le congrès de l’ABIME à Socorro, c’est aussi dire haut et fort que l’avenir du tourisme au Brésil est entre les mains des villes qui osent faire autrement. Ici, inclusion, nature et innovation vont de pair », conclut Vera Tabach.
Entre hommages et débats, reconnaissances et immersions, ce que l’on a vu, c’est un journalisme pleinement engagé dans la transformation positive de la société.
Sous l’impulsion de Vera et Renata Tabach, l’ABIME poursuit sa mission : faire de la communication un levier de valorisation humaine, de partage des savoirs et de construction de l’identité nationale.
Les journalistes qui ont fait le trajet São Paulo–Socorro sont repartis avec bien plus que des reportages : ils ont emporté des histoires, une culture, et une conviction renouvelée que bien informer, c’est aussi émouvoir, éveiller et relier.
Et à l’heure des révolutions numériques, au milieu de tant de voix et de brouhaha, savoir écouter, raconter et reconnaître, voilà ce qui rend le journalisme – tout comme le tourisme – si essentiels pour bâtir le Brésil que l’on rêve, et que l’on construit, chaque jour.