Dans son parcours musical, THAMI explore de nouveaux horizons depuis son déménagement de Rio de Janeiro à São Paulo. Récemment, l’auteure-compositrice-interprète a sorti « Deixa Queimar », le premier morceau de son prochain album. Aujourd’hui, elle revient avec « Quando Acordar », un single qui aborde l’expérience de la solitude dans un nouvel environnement. Pour THAMI, la chanson reflète non seulement le désir et le manque de liens physiques et émotionnels, mais aussi le parcours d’apprentissage et de croissance personnelle face à la solitude. « Como Acordar » est un aperçu du prochain album de l’artiste, qui promet d’explorer davantage les processus et les expériences de la vie. La sortie est prévue pour ce semestre et THAMI a hâte de partager sa musique avec le monde.
Comment s’est passée la transition de Rio de Janeiro à São Paulo à la recherche de votre rêve musical ?
Je dirais que ça l’est toujours, je me sens toujours dans cette transition. C’est très difficile de devoir renoncer à être proche des gens qu’on aime, de sa maison, de son chez soi, pour aller vivre dans un endroit inconnu sans réseau de soutien. Mais je crois vraiment en ce qui m’a amené à São Paulo, alors j’essaie de me concentrer sur mes études, sur la production des morceaux et sur la construction et la poursuite d’une carrière solide.
« Deixa Queimar » et maintenant « Quando Acordar » sont des singles qui explorent des thèmes profonds, comme l’abandon et la solitude. Quel est le message principal que vous souhaitez transmettre à travers ces chansons ?
Le message de l’album parle de l’enchevêtrement de chemins qu’est la vraie vie, il s’agit de faire les choses avec peur, de se sentir en insécurité, seul mais en croyant au processus. Il s’agit de retourner dans les maisons pour passer à d’autres, il s’agit de ne pas abandonner et d’être résilient. C’est un labyrinthe.
Comment était-ce de travailler avec le producteur Julio Raposo sur votre nouveau travail ? Quels ont été les aspects les plus marquants de cette collaboration ?
Julio est un génie. Je suis fan de lui depuis de nombreuses années et c’était un rêve de collaborer. Je pense que nous avons eu une synergie incroyable, il a compris exactement ce que je voulais transmettre et a réalisé une excellente production. Il vient de Rio et maintenant je suis à São Paulo, donc ça m’a vraiment marqué de n’avoir eu que 2 rendez-vous avec lui pour faire ce morceau. Nous avons été très précis.
« When I Wake Up » aborde le thème de la solitude et de la vulnérabilité. Comment décririez-vous votre parcours personnel face à ces sentiments tout au long de la création de la chanson ?
Je pense que la musique me connecte et me croise tout le temps. C’est pour cela que c’est si profond, parce que ce sont des expériences réelles et récentes. J’ai appris à gérer le désir, la solitude, à transformer cela en moi et ces sentiments doivent ressortir d’une manière ou d’une autre. Je pense qu’il n’y avait pas de meilleur moyen de les exprimer autrement qu’à travers la musique, et c’est comme ça que je l’ai fait.
Vous avez mentionné que le clip de « Quando Acordar » a été enregistré le même jour que le premier single. Quelle a été l’expérience de tourner les deux clips le même jour ?
Oui, nous avons enregistré 3 clips le même jour. C’était fou. Mais je suis un artiste indépendant, donc le temps, c’est de l’argent, et l’argent est toujours le gros problème dans ma situation. Je ne pourrais pas me permettre plusieurs jours de location et de production. J’avais besoin d’optimiser mon temps pour respecter le budget dont je disposais. Et c’était incroyable ! Une équipe compétente et concentrée. Le résultat était magnifique.
Dans quelle mesure votre déménagement à São Paulo a-t-il influencé votre musique et votre processus créatif ?
Je pense dans son ensemble. Je suis venu ici parce que je crois que São Paulo m’offre plus de possibilités que Rio, non pas que ce soit garanti, mais j’ai plus de chances. Alors je me suis concentré là-dessus. Et être seule ici m’apporte aussi plus de concentration, j’étudie davantage, je cherche davantage, je plonge en moi-même et dans ma solitude. C’est une expérience douloureuse mais qui porte des fruits éternels et durables.
Votre album sortira ce semestre. Que peuvent attendre les fans de ce nouveau projet ? Y a-t-il un message spécifique que vous souhaitez transmettre à travers cet album ?
Je suis très excité pour ce disque. Il a tellement de moi. Il y a ma vulnérabilité, mais aussi ma force et ma volonté de gagner. Le message principal est d’apprécier le processus et de ne jamais s’arrêter. Il se peut que vous sortiez du labyrinthe de la vie et réussissiez, mais vous pourriez mourir en essayant de ne jamais trouver la sortie et nous devons faire face à cette possibilité tout en restant heureux.
Comment décririez-vous le son et le style de ce nouvel album par rapport à votre travail précédent ?
Je pense que c’est une plongée plus profonde dans la soul pop, mais cela a aussi apporté beaucoup de brésilienne. C’est très différent de tous les autres travaux.
Quelle est l’importance de la musique dans votre vie, notamment comme moyen d’exprimer vos émotions et vos expériences personnelles ?
La musique est devenue mon objectif de vie. J’ai toujours été un artiste et je peux dire que je ne sais pas être autre chose. La musique est ma forme d’expression, c’est ce qui me donne une voix. Cela me fait ressentir et m’aide à m’en sortir, sans cela, il n’y a aucun moyen de survivre. Maintenant, je cherche à mener une vie digne grâce à cela.
Outre la musique, y a-t-il d’autres aspects de votre vie ou de votre art que vous aimeriez explorer ou partager avec vos fans à l’avenir ?
J’adore la danse, c’était ma première formation artistique et professionnelle, je suis danseuse de claquettes depuis plus de 10 ans et j’ai vraiment envie de pouvoir explorer cela au sein de ma musique dans ce qui, je l’espère, sera un avenir proche.
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