Une entreprise brésilienne étend ses activités sur le continent africain grâce à un projet stratégique dans la province de Lumbubashi et renforce sa présence sur le marché mondial des métaux précieux.
Lion Minerals, société minière brésilienne, a entamé des négociations avec les autorités de la province de Lumbubashi, en République démocratique du Congo (RDC), afin d’évaluer l’installation d’une raffinerie d’or ultramoderne. Ce projet, qui pourrait être mis en œuvre dans les locaux de l’aéroport international de Lumbubashi, marque une nouvelle étape dans la stratégie d’expansion internationale de l’entreprise.
L’invitation émane de M. William Gamaliel, un dirigeant local lié au secteur du développement économique de la région, et vise à attirer les investissements étrangers et à promouvoir l’industrialisation de la filière aurifère dans ce pays africain. Outre la raffinerie, les négociations portent sur la création d’une fonderie, ce qui augmenterait considérablement la capacité locale de traitement des minéraux.
Ce projet marque une initiative stratégique de Lion Minerals, qui cherche à consolider sa présence en Afrique et à étendre sa présence sur le marché international des métaux précieux. Le choix du Congo n’est pas anodin : le pays possède l’une des plus grandes réserves minérales au monde, mais il est encore confronté à des défis structurels pour transformer ce potentiel en développement économique durable.
Pour les experts, des initiatives comme celle-ci peuvent contribuer à une insertion plus qualifiée de la RDC dans les chaînes de valeur mondiales, à condition qu’elles s’accompagnent d’engagements en faveur de pratiques responsables, de transparence et d’inclusion des communautés locales. Selon des sources proches des négociations, la proposition de Lion Minerals prévoit une coopération technique avec les acteurs locaux, la formation de la main-d’œuvre et le respect des normes internationales de durabilité environnementale et sociale.
Le projet est encore en phase d’études techniques et d’articulations institutionnelles, mais il est d’ores et déjà perçu comme un tournant majeur pour le secteur minier dans la région centrale du continent africain.