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Wadih Habib
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Culture

Wadih Habib fait ses débuts dans le genre fictionnel avec le thriller juridique « Séduction et mort dans le système judiciaire »

18 de novembre de 20256 Mins Read
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L’avocat et écrivain Wadih Habib signe son premier roman, « Séduction et mort dans le système judiciaire », un thriller captivant qui entraîne le lecteur dans une intrigue empreinte de suspense psychologique, de dilemmes éthiques et d’un réseau d’intrigues qui se tisse au cœur de la justice brésilienne. Situé à Salvador et dans l’arrière-pays de Bahia, le roman présente Severino, un magistrat qui quitte ses fonctions pour devenir avocat, mais voit sa vie basculer lorsqu’il rencontre l’énigmatique et séduisante Sofia, figure centrale d’un jeu où se mêlent fascination, pouvoir et mort.

Dans ce récit, Severino se trouve confronté à des situations extrêmes qui dépassent le cadre juridique et soulèvent des conflits universels : que faire lorsque l’éthique se heurte au désir ? Entre loyauté et instinct de survie, le protagoniste s’engage dans une spirale de décisions irréversibles, se retrouvant impliqué dans des crimes qui touchent des juges, des magistrats, et même des membres de la police fédérale. Pour Habib, le livre soulève une question qui traverse toute l’œuvre : « Que feriez-vous si la seule issue semblait être de compromettre ce qui vous permet de tenir debout ? »

Avec un style captivant et un rythme haletant, « Séduction et mort dans le système judiciaire » mêle critique sociale et tension narrative pour explorer les limites de l’intégrité humaine. À mesure que l’intrigue se déploie en une course-poursuite effrénée, ponctuée d’arrestations et de révélations choquantes, Habib, fort de plus de trente ans d’expérience dans le domaine juridique, signe un roman qui intrigue, surprend et invite le lecteur à réfléchir à la manière dont les choix – ou les omissions – peuvent façonner ou détruire un destin.

« Séduction et mort dans le système judiciaire » dépasse largement le cadre d’un thriller juridique : il aborde des dilemmes moraux universels. À quel moment avez-vous réalisé que cette histoire serait aussi une réflexion sur l’humanité et pas seulement sur le système ?            

Je l’ai compris lors de la scène du coffre, quand Severino se retrouve face au cadavre et comprend qu’avant la loi, il y a l’être humain. Là, ce qui compte, ce n’est pas le système, mais le choix immédiat – et la vie, c’est précisément cela : des décisions qui façonnent l’avenir sans prévenir. La véritable moralité ne naît pas dans les procédures judiciaires, elle naît dans l’instant où personne ne regarde. Le pouvoir judiciaire est devenu une scène ; l’être humain, un carrefour. C’est dans ce conflit entre le quotidien et le destin que j’ai compris que le livre parlait moins de justice que du prix des choix.

Severino abandonne sa carrière judiciaire pour poursuivre un rêve, mais se retrouve pris au piège d’un réseau de corruption et de désir. Croyez-vous que, d’une certaine manière, tout idéaliste court le risque de se perdre dans la passion qu’il éprouve pour ses convictions ?

Je le crois. Les idéalistes ont tendance à percevoir le monde avec une pureté qui ne résiste pas aux aléas de la réalité, et Severino en est un exemple. Il quitte le système judiciaire en quête de liberté, mais il emporte avec lui la flamme qui à la fois éclaire et aveugle. Lorsque la passion pour sa propre cause devient le seul guide, toute déviation paraît justifiable. C’est là que réside le risque.

Le personnage de Sofia incarne à la fois la fascination et la destruction. Est-elle une méchante, une victime, ou simplement le reflet des tentations qui sommeillent en chacun de nous ?

Sofia est une zone d’ombre émotionnelle, impossible à catégoriser. Les traumatismes qu’elle porte expliquent ses actes, mais ne lui confèrent aucune légitimité morale, et elle sait transformer sa fragilité en arme avec une précision quasi instinctive. Je ne la vois ni comme une méchante ni comme une victime ; elle évolue dans un domaine où le désir se mue en besoin et le besoin en pouvoir.

Le système judiciaire est dépeint dans le livre comme un espace de pouvoir, mais aussi de fragilité humaine. Quel a été le plus grand défi pour concilier le point de vue d’un juriste et celui d’un écrivain lors de l’élaboration de ce scénario ?

Le défi consistait à empêcher la technique d’étouffer l’âme du récit. L’avocat perçoit des structures ; l’écrivain, des êtres brisés qui s’y cachent. Il me fallait reléguer le formalisme au second plan et placer la vulnérabilité humaine au cœur du propos, sans pour autant perdre en vraisemblance. Le pouvoir judiciaire est puissant, mais ses acteurs sont fragiles. Trouver l’équilibre entre ces deux perspectives s’apparentait à marcher sur un fil, tant sur le plan éthique qu’émotionnel.

Wadih Habib
Wadih Habib

Vous nous présentez une intrigue policière qui a quelque chose de cinématographique. Cherchez-vous à rendre la complexité du monde juridique accessible et émouvante pour le lecteur moyen ?

Oui, c’est bien l’intention. Le droit peut être aride, mais ses conséquences sont profondément humaines, et c’est là que la littérature intervient. Transformer les processus, les rapports et les stratégies en tension, en doute et en choix rend l’expérience compréhensible pour tout lecteur. Je voulais montrer le poids émotionnel de chaque décision juridique. La forme cinématographique permet de traduire la complexité en émotion.

L’arrière-pays de Bahia et de Salvador est bien plus qu’un simple décor : il semble être un personnage à part entière du récit. Comment ces lieux interagissent-ils avec les contradictions et les dilemmes moraux vécus par les protagonistes ?

L’arrière-pays est le terreau fertile de Severino : mémoire, résistance, formation morale. Salvador, à l’opposé, est une ville brûlante, envoûtante, pleine de contradictions, où chaque recoin recèle à la fois risques et promesses. Ces lieux reflètent parfaitement le conflit intérieur des personnages : entre ce qu’ils étaient et ce qu’ils deviennent. La géographie est le miroir de l’éthique. Toute la Bahia vibre au rythme de l’intrigue.

Dans votre livre, la séduction n’est pas seulement érotique, mais aussi symbolique : pouvoir, statut, survie. Selon vous, quelle est la forme de séduction la plus dangereuse qui existe dans la vie réelle ?

La séduction la plus dangereuse est celle qui flatte l’ego, non le corps. C’est celle qui offre validation, pouvoir, importance – précisément au moment où nous sommes émotionnellement vulnérables. Cette séduction influence nos décisions, pervertit nos jugements et crée des justifications qui paraissent nobles. Dans les livres comme dans la vie, on ne succombe pas par désir, mais par besoin. L’ego séduit mieux que n’importe quelle beauté.

Cette histoire pose la question suivante au lecteur : que feriez-vous dans une situation critique ? Et vous, Wadih, croyez-vous que nous soyons davantage jugés sur nos intentions ou sur les décisions que nous prenons lorsque personne ne nous observe ?

Je crois qu’en fin de compte, nous sommes jugés sur les choix que nous faisons lorsque le monde est silencieux. Les bonnes intentions rassurent, mais ce sont les décisions cachées qui révèlent notre véritable nature. Les situations extrêmes exposent qui nous sommes vraiment, et non qui nous prétendons être. Severino l’apprend à ses dépens. Et je le crois aussi : le véritable jugement commence là où il n’y a pas de témoins.

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