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Início » Blog Band » Felipe Kato lance une dystopie cyberpunk qui critique l’autoritarisme et les inégalités sociales
Felipe Kato
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Culture

Felipe Kato lance une dystopie cyberpunk qui critique l’autoritarisme et les inégalités sociales

21 de août de 20255 Mins Read
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Dans La République populaire de Terranova, l’avocat et écrivain Felipe Kato transporte le lecteur en 3084, dans un macro-pays futuriste doté d’avancées technologiques telles que les cyborgs, les nanorobots et les portails interdimensionnels, mais dissimulant une fausse utopie marquée par la manipulation politique, la corruption et l’oppression étatique. L’intrigue suit Thomas K., un journaliste indépendant accusé à tort d’une dette d’un milliard de dollars, et sa fille Susana, qui rejoint un mouvement révolutionnaire, alors qu’ils affrontent les mécanismes autoritaires d’un gouvernement qui contrôle la population, même par le biais des impôts.

Felipe, votre livre se déroule en 3084, dans une société technologiquement avancée, gangrenée par la manipulation et l’autoritarisme. Comment vous est venue l’idée de mêler technologie futuriste et critiques sociales si proches de la réalité actuelle ?

Pour être honnête, l’idée de ce livre m’est venue dans un moment de grande oisiveté. À l’époque, je ne travaillais pas, j’étudiais. Un jour, je suis allé voir le film Gladiator 2 au cinéma, et l’inspiration pour ce livre, qui s’est concrétisée par mes études de droit fiscal à l’université et l’actualité, m’est venue soudainement. J’ai toujours eu l’impression que l’humanité créait une symbiose avec la technologie qu’elle regretterait au bout d’un moment.

Thomas K., votre protagoniste, est un journaliste qui dénonce les injustices gouvernementales. Dans quelle mesure vous êtes-vous inspiré de votre propre expérience d’avocat pour créer ce personnage ?

Thomas vit plusieurs situations qui le frustrent profondément. Parmi celles-ci, inspirées par ma propre expérience d’avocat, on peut citer : se rendre au cabinet, attendre des heures sans obtenir de réponse ; être renvoyé dans un autre cabinet et renvoyé sans aucune clarification ; et voir ses impôts augmenter en raison d’actes administratifs (décrets ou ordonnances) qui changent du jour au lendemain, sans la moindre transparence. C’est un sentiment très proche de celui que ressentent les personnages de Franz Kafka.

Susana, la fille de Thomas, subit des transformations extrêmes lorsqu’elle devient un cyborg. Que souhaitiez-vous transmettre sur l’identité et l’humanité à travers ce voyage ?

Transformer le personnage en cyborg était le moyen que j’ai trouvé pour transmettre des sentiments de remords et d’anxiété. Il était très facile pour le personnage de critiquer le système de loin, étant dans sa zone de confort et en tirant profit. Cependant, elle choisit de rejoindre le Mouvement, une décision entièrement motivée par la haine et la vengeance. Cela lui a tout pris. Être en partie machine témoigne d’une part d’apathie, aliénée par des sentiments négatifs auxquels elle ne peut échapper.

L’œuvre alterne points de vue et histoires parallèles. Comment cette structure narrative contribue-t-elle à approfondir la critique sociale que vous souhaitez présenter ?

Mon objectif principal était de rendre l’histoire dynamique et de démontrer les différences dans la manière dont la République, le gouvernement totalitaire, affectait la vie des gens ordinaires. Les politiques publiques mises en place par le Parti, censées assurer le bien-être de la société, ont aggravé la situation des citoyens. Pour Thomas, la liberté d’expression a été totalement restreinte. Soren a été vendu par ses parents pour payer une dette fiscale. Chacun d’eux a vu ses décisions influencées par le contrôle quasi absolu de l’État sur l’intrigue.

Felipe Kato
Felipe Kato

Vous mentionnez que les impôts et les systèmes de contrôle ont inspiré une partie de l’intrigue. Comment conciliez-vous humour et ironie avec des critiques sérieuses de ces mécanismes de pouvoir ?

La meilleure façon de créer de l’humour est d’être subtil. L’humour ne se limite pas à la comédie, à faire rire, mais aussi à susciter la réflexion. L’exagération est un outil essentiel à cet égard. L’introduire progressivement dans l’intrigue était le moyen que j’ai trouvé pour équilibrer l’humour et le récit sans le surcharger. En bref, introduire des éléments comme l’Église du Tribut au Seigneur, une religion centrée sur la déification du tribut, constituait une exagération comique qui combinait messianisme politique et religiosité comme forme d’aliénation sociale.

L’esthétique cyberpunk et les éléments de la culture geek du livre sont prédominants. Comment ces choix renforcent-ils le message politique et social du récit ?

Les éléments cyberpunk renforcent le message du danger d’utiliser la technologie à des fins totalitaires. Les puces électroniques au poignet, qui donnent accès à une sorte d’affichage holographique, sont un instrument de contrôle et de surveillance étatiques. Le monopole d’État sur la fabrication de cyborgs renforce également le récit de l’« objectification » des êtres humains et de leur travail. Enfin, les androïdes, ou humains artificiels, sont une autre allégorie illustrant la manière dont l’État utilise le plaisir pour maintenir la classe ouvrière dans l’aliénation.

Terranova est présenté comme une utopie technologique, mais qui dissimule corruption et manipulation. Selon vous, que peuvent penser les lecteurs de nos sociétés en suivant cette histoire ?

Les lecteurs pourraient penser que l’intrigue de Terranova n’est qu’un reflet déformé de la réalité. Lorsqu’on me pose la question, je résume le livre par cette simple phrase : « Il s’agit d’un gouvernement qui contrôle la population par l’impôt. » La plupart du temps, on me demande : « Alors, c’est comme le Brésil ? » On rit, et je réponds : « Exactement ! » C’est précisément le rôle de la fiction : inciter les lecteurs à voir le monde différemment ou à percevoir les injustices qu’ils subissent de manière instructive et humoristique.

Selon vous, le livre traite des inégalités, du contrôle et de la rébellion. Quel impact espérez-vous que votre ouvrage aura sur le public en termes de réflexion sur la liberté, l’éthique et la justice ?

Le concept de liberté est abordé à plusieurs reprises dans le livre, même avec un ton anarchiste plus radical. L’objectif principal est d’inciter les lecteurs à prendre conscience qu’il est injuste pour le travailleur moyen de payer plus de la moitié de son salaire en impôts, sachant que ces ressources ne serviront jamais à rien de concret pour le bien public. Un autre impact est de sensibiliser le public au messianisme politique, une rhétorique populiste qui promet beaucoup mais ne produit rien, si ce n’est des inégalités sociales et une sous-évaluation du travail humain.

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