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Início » Blog Band » Des morts mystérieuses et une guerre pour le pouvoir marquent les débuts d’André L. Nakamura dans la trilogie « Stray Spirits »
André L. Nakamura
André L. Nakamura
Culture

Des morts mystérieuses et une guerre pour le pouvoir marquent les débuts d’André L. Nakamura dans la trilogie « Stray Spirits »

5 de juillet de 2025Updated:8 de juillet de 20257 Mins Read
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Corruption, chantage, ambition et spiritualité s’entremêlent dans « Espíritos Vadios », premier tome de la nouvelle trilogie de l’écrivain André L. Nakamura . L’intrigue débute par la mort suspecte de deux colonels de Paraíba, Toni et Alexandre, et plonge le lecteur dans une violente lutte de pouvoir entre les veuves des dirigeants et leurs successeurs. Se déroulant dans des villes fictives de Paraíba, l’ouvrage dénonce les inégalités structurelles et remet en question toute notion classique de bons et de méchants, en démasquant des personnages impliqués dans des complots, des trahisons et des dilemmes moraux.

Votre récit explore un univers où il n’y a pas de bons ni de méchants clairement définis, mais seulement des individus complexes qui tentent de survivre au milieu des conflits et de la corruption. Comment avez-vous vécu la création de personnages moralement ambigus, et comment cette ambiguïté reflète-t-elle votre vision du monde réel ?

Comme je le rappelle toujours, nous sommes bons et mauvais, à des degrés divers, selon les circonstances. Je ne crois pas que des saints et des héros habitent la Terre. On a beau dire que la différence entre moralité et immoralité est très nette, je n’ai personnellement jamais eu l’occasion de connaître ce « noir et blanc ». Le monde est gris. Travailler comme avocat, journaliste et fonctionnaire nous permet de vivre des expériences qui, la plupart du temps, nous empêchent de distinguer clairement les héros des méchants.

Le cadre du livre, des villes fictives de Paraíba, confère à l’intrigue une forte dimension régionale et symbolique. Pourquoi avoir choisi ce lieu pour raconter cette histoire, et comment la géographie fictive dialogue-t-elle avec les enjeux réels du Brésil profond ?

Certaines scènes se déroulent dans plusieurs États du Nord-Est, mais la plupart se déroulent dans des villes de Paraíba, réelles ou fictives. Paraíba est le point le plus oriental du Brésil, tout comme le Hollywood brésilien. Lorsqu’on parle des habitants du Nord-Est, certains les appellent en plaisantant « paraíbas », y compris des hommes politiques très célèbres, ce qui est une généralisation très erronée, car il existe neuf États, avec leurs propres particularités et coutumes. L’expression bien connue « paraíba masculina » (paraíba masculine), surnom de « femme macho », dérivée d’un classique de Gonzagão, est également significative. L’émancipation des femmes est largement représentée dans l’œuvre. L’histoire de cet État brésilien est marquée par les jagunços, les cangaceiros et les colonels traditionnels (ils existent toujours). Les colonels représentés dans l’œuvre sont « modernes », ce sont des colonels avec des grades, issus de l’armée, très en vue aujourd’hui, tant en politique que dans les procédures pénales.

La mort de deux colonels et l’ascension des veuves comme protagonistes d’un jeu de pouvoir marquent une inversion des rôles classiques. Comment avez-vous pensé la force féminine incarnée par Marcília et Valquíria, et que souhaitez-vous susciter chez le lecteur en les plaçant au cœur de ce conflit ?

L’émancipation des femmes est perceptible et croissante, surtout si l’on considère le sujet d’un point de vue historique. On attribue cette phrase à Maria do Capitão, « Maria Bonita », qui disait : « Une dame est une femme de colonel ». Dans la série télévisée, une « dame » classique, la femme d’un colonel, la veuve Porcina, se distingue. Je me souviens d’une scène où sa demande a été rejetée par le maire, qui a déclaré qu’elle n’avait plus rien à voir avec le colonel Malta (à ce stade du feuilleton, elle avait rompu avec le petit maître). Valquíria et Marcília démontrent qu’elles conservent leur pouvoir politique, même sans leurs maris.

La présence de hackers, de personnalités religieuses, d’avocats et même de mafieux brosse un tableau multiforme de la société. Comment avez-vous construit cette mosaïque de personnages si distincts et pourtant si liés par des intérêts louches ?

L’omniprésence du Web dans le monde actuel est effrayante et touche même les personnes analogiques, hors ligne. Les pirates informatiques sont les symboles les plus puissants de cette force numérique. Il est intéressant de noter que l’influence des religieux s’accroît également, y compris au Congrès national. Des intérêts douteux favorisent les alliances dans les segments les plus divers, transformant des ennemis en amis, même temporairement. Lorsqu’on parle de « mafia » au Brésil, il faut généralement entendre « milices », qui, soit dit en passant, sont composées de militaires, actifs ou retraités. Des avocats défendent, dans un procès, des arguments selon lesquels ils ont violemment attaqué dans un autre. Il ne s’agit pas d’une critique acerbe ; c’est le quotidien de beaucoup, selon le domaine dans lequel ils travaillent. Il existe une intersection entre les segments les plus divers de la société lorsqu’il existe des intérêts communs, légaux ou illégaux.

Le titre « Esprits vagabonds » est empreint de mystère et invite à la réflexion. Que représente ce nom dans l’histoire, et pourquoi l’avez-vous choisi comme symbole de l’œuvre ?

Il y a une volonté de rendre le tout intriguant. Le terme « Esprits » n’est pas utilisé au sens d’« entités désincarnées », mais plutôt au sens d’« esprit », de « nature ». Le surnaturel, dans l’œuvre, ne semble pas pertinent ; les éléments paranormaux sont des accidents narratifs. « Vadios » fait référence au vagabondage, signifiant à la fois oisiveté et débauche. Vadios vient de « vadiar », verbe que Jorge Amado utilisait souvent à propos de Vadinho dans « Dona Flor e seus dois maridos ». Je trouve que ce terme convient parfaitement à l’intrigue.

L’intrigue semble indiquer un effondrement moral généralisé, où les institutions sont fragiles et le pouvoir est la monnaie d’échange principale. Pensez-vous que, d’une certaine manière, le livre dialogue avec la réalité politique et sociale du Brésil d’aujourd’hui ?

Je le crois. Le monde en ligne est une réalité parallèle mais concomitante, et qui peut être terrifiante. On signale fréquemment des fraudes commises par des fonctionnaires des trois pouvoirs du gouvernement. On signale également de nombreuses attaques informatiques, notamment sur les sites web des agences judiciaires. Je me souviens, à cet instant, d’un dicton populaire qui dit : « Si vous voulez vraiment connaître quelqu’un, donnez-lui du pouvoir. » Je ne dis pas que cette impression vient du constat que les mauvaises nouvelles sont ce qui fait vendre. Mais, à en juger par les faits que nous avons appris par les médias, les institutions sont fragiles et la corruption est omniprésente.

Vous proposez une critique virulente de la superficialité des apparences et de l’hypocrisie des rapports de pouvoir. Quel malaise ou quel malaise espérez-vous susciter chez ceux qui lisent votre œuvre ?

Bien que la moquerie et le ridicule prédominent dans le livre, je crois que le contenu de l’ouvrage nous permet de percevoir que la conscience critique mérite une attention constante, même face à des discours et des faits qui semblent cocasses. « L’hypocrisie est un tribut que le vice rend à la vertu », cette phrase attribuée à François de La Rochefoucauld , en dit long sur le sujet.

Premier tome d’une trilogie, Stray Spirits ouvre de nombreuses perspectives. Que pouvez-vous nous dire des prochains chapitres de cette saga et comment comptez-vous approfondir les thèmes déjà abordés ?

Dans le deuxième tome, l’appareil d’État occupera une place plus importante, à travers des personnages représentant les agents politiques des Trois Pouvoirs : juges, procureurs, policiers, maires et secrétaires municipaux. Dans le volume qui conclura la trilogie, l’aspect policier occupera une place prépondérante dans l’intrigue, au cœur d’une violente lutte pour le pouvoir parallèle, celui des organisations criminelles.

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André L. Nakamura
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