Entre des ordres magiques rivaux et une romance aussi intense que dangereuse, l’auteure Brigitte Knightley fait ses débuts littéraires au Brésil avec L’Irrésistible Désir d’aimer qui je déteste tant, publié par Plataforma21. Premier volume de la duologie « Dans la Force de la Haine », l’ouvrage allie fantasy, humour noir et romance « ennemis-amants » pour raconter l’alliance improbable entre Osric Mordaunt, un assassin de l’Ordre Fyren, et Aurienne Fairhrim, une guérisseuse de l’Ordre Haelan, qui doivent surmonter leurs rivalités pour affronter une mystérieuse maladie dans l’univers magique.
Le thème du livre s’articule autour de deux personnages aux parcours opposés, contraints de coexister et de collaborer. Qu’est-ce qui vous attire dans ce type de conflit, et pourquoi avoir choisi le thème « ennemis et amants » pour vos débuts ?
Lorsque j’ai commencé à écrire L’ENVIE IRRÉSISTIBLE DE TOMBER AMOUREUX DE SON ENNEMI, j’avais une page blanche et une question : « Que se passe-t-il si la force irrésistible tombe amoureuse de l’objet immobile ? »
Je voulais écrire une histoire d’ennemis devenus amants, avec deux protagonistes si opposés, si intrinsèquement répulsifs l’un pour l’autre, que même moi, en tant qu’auteur, je n’étais pas certain qu’ils finiraient ensemble. Osric, la force irrésistible, s’est imposé avec audace comme un tueur au charme immense et au peu d’intégrité. Aurienne, l’objet immuable, est venue ensuite : une guérisseuse hautaine et moraliste, si intègre qu’elle en devient presque rigide.
« Des ennemis devenus amants » est mon cliché préféré, car j’adore les fins heureuses obtenues au prix de sang, de sueur et de larmes, et d’une tonne de désir. Le désir et la passion refoulée sont mes tortures préférées.
Osric et Aurienne ont des visions du monde radicalement différentes, mais ils sont obligés de se faire confiance. Comment ont-ils construit ce lien sans tomber dans les clichés ?
Osric est un tueur, Aurienne est une guérisseuse. Il la prend pour une bonne enfant insupportable, et elle pour le rebut de l’humanité. Cette dichotomie guérisseur/tueur, avec son animosité inhérente, a été le moteur principal de l’histoire. Du point de vue du processus, cela a placé Osric et Aurienne aux antipodes l’un de l’autre sur pratiquement tous les plans imaginables (professionnel, éthique, systémique) – et m’a laissé toute la place pour développer un lien délicieux et lent entre eux, à mesure que leurs sentiments (interdits !) commencent à émerger.
Le plus drôle, c’est que, même si j’ai créé Osric et Aurienne pour être des opposés polaires, tout au long de l’histoire, je me suis rendu compte qu’ils étaient également très similaires : très compétents dans leurs domaines respectifs et, par conséquent, arrogants et pleins d’eux-mêmes.

Le langage incisif, les insultes bien placées et la tension entre les protagonistes sont les points forts du livre. Y a-t-il une scène en particulier que vous avez eu beaucoup de plaisir à écrire ?
Cette histoire est sortie tout naturellement de moi ; le livre entier a été ma partie préférée ! Mais si je devais choisir une scène préférée, je dirais celle du phare et celle du balcon (je pense que les fans de Désirs interdits les apprécieront aussi).
La duologie est toujours en cours. À quoi les lecteurs peuvent-ils s’attendre dans le deuxième volume : la rédemption, davantage de chaos, ou un peu des deux ?
Un peu des deux, plus une bonne dose d’angoisse !

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