Il existe des livres qui informent, d’autres qui divertissent et puis, plus rares encore, ceux qui dévoilent. Nobody’s Girl: Mother, Model, CEO On My Own Terms, signé Amber Brookman, ne cherche ni à flatter les clichés ni à nourrir les mythes du monde de l’entreprise. Il s’impose comme un souffle discret, presque confidentiel, qui résonne au plus profond de celles et ceux qui, un jour, ont été invisibles, incompris ou écartés.
À peine deux semaines après sa sortie, l’ouvrage s’est hissé à la troisième place des meilleures ventes sur Amazon dans la catégorie Fashion and Textile Management, preuve que l’authenticité trouve toujours écho auprès du public.
Amber Brookman ne se présente pas comme une héroïne. Elle se raconte avec une sincérité désarmante, humaine avant tout. Diagnostiquée comme inapte, atteinte de dyslexie spatiale sévère, sommée d’abandonner ses ambitions avant même de les formuler, elle n’a pourtant jamais cessé d’avancer. De mannequin jugée inadéquate à cheffe d’entreprise respectée, elle a non seulement redressé une société en faillite, mais a su incarner une forme de leadership qui voit au-delà des marges.
Alors que le monde des affaires tâtonnait encore en matière de diversité, Amber vivait déjà une culture inclusive fondée sur l’égalité réelle sans âge, sans genre, sans origine. Non par stratégie, mais par conviction. Nobody’s Girl devient ainsi un manifeste discret : il est possible de diriger sans renoncer à l’éthique, à la bienveillance ni à l’exigence d’un avenir plus juste et plus durable.
Ce qui distingue cet ouvrage des classiques récits de dirigeants, c’est sa matière : ici, pas de langage d’entreprise ni d’ego gonflé à la performance. Chaque page est empreinte de mémoire, d’émotion, de vérité. L’écriture, parfois technique, souvent poétique, touche juste, et transforme la lecture en expérience.
« Amber n’écrit pas pour impressionner, elle écrit pour libérer. À chaque page, c’est comme si elle ouvrait une fenêtre, non seulement sur son histoire, mais aussi sur la nôtre », confie Claudia Cataldi, journaliste et présidente de l’ABIME Brésil.
Pour Olga Custodio, première femme pilote latino-américaine dans l’armée de l’air américaine, « Ce n’est pas simplement le parcours d’une PDG, c’est une leçon de leadership éthique, de respect, et de culture d’entreprise enracinée dans l’humain ».
Et selon Candy Lara, entrepreneure et auteure : « Ce qu’Amber incarne ne s’enseigne pas : sa vérité, son énergie et son optimisme sont contagieux. Ce livre est une étreinte, un miroir, un moteur ».
Amber Brookman n’est pas simplement une femme qui a réussi. Elle est celle qui a osé refuser les moules préfabriqués pour redéfinir la réussite selon ses propres termes. Et c’est précisément cette liberté qui fait d’elle une voix rare, essentielle et désormais, inoubliable.
Amber Brookman conquiert Amazon en deux semaines