Lion Minerals, société minière, a étendu ses activités dans plusieurs pays africains, en mettant l’accent sur l’exportation d’or et la modernisation des pratiques minières. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie visant à consolider l’entreprise en tant qu’acteur incontournable de la chaîne de valeur minière du continent, en articulant les fronts commercial, institutionnel et diplomatique.
Cette expansion comprend l’intégration de professionnels dotés d’une expérience technique et d’un profil international, ainsi que l’intensification du dialogue avec les gouvernements et les communautés locales. Selon des sources proches de l’entreprise, l’objectif est de favoriser des chaînes de production plus intégrées, respectueuses de la législation nationale et privilégiant les principes de responsabilité socio-environnementale.
L’un des axes prioritaires de l’entreprise a été la restructuration de l’exploitation minière artisanale, encore prédominante dans plusieurs régions d’Afrique. Lion Minerals a investi dans la fourniture d’équipements, la formation technique et l’introduction de technologies visant à assurer la traçabilité et la conformité internationale. L’objectif affiché est d’améliorer les normes opérationnelles et de promouvoir une plus grande transparence dans les flux de minerai.
À l’avant-garde de cette offensive institutionnelle se trouve Sergio Ricardo Rosset, diplômé en administration des affaires de la Fondation Armando Alvares Penteado (FAAP), fort d’une solide expérience dans les domaines du commerce extérieur et de la diplomatie économique. Après avoir travaillé dans le secteur des assurances et dans des représentations du Mercosur, Rosset a travaillé pendant trois ans au ministère de l’Industrie et du Commerce de Namibie, avant d’être nommé consul honoraire du pays en 2010 – poste qu’il occupe toujours, se concentrant sur le dialogue bilatéral entre l’Afrique australe et les marchés étrangers.
L’initiative de Lion Minerals reflète une tendance plus large à l’internationalisation des entreprises brésiliennes dans des secteurs stratégiques sur le continent africain, en particulier dans des contextes où les infrastructures, la réglementation et la diplomatie d’entreprise deviennent des facteurs clés pour les opérations à moyen et long terme.